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Paris vaut bien une liesse


En matière de catastrophisme, les cassandres et déclinistes de tous poils ne tarissaient pas de prédictions négatives : la cuvée 2024 des jeux olympiques organisés par Paris serait, au mieux, une mauvaise piquette ; au pire, un bide retentissant qui souillerait un peu plus l’image de marque de la France.


Résultats des courses : les cérémonies d’ouverture et de clôture de ces JO, ont été jugées par une majorité d’observateurs comme des réussites « majeures » « originales » et « de grande qualité ». Et, au-delà des bons résultats des athlètes tricolores, les épreuves sportives se sont déroulées sans accroc, sous les encouragements d’un public chaleureux et bon enfant, dans quelque 35 sites dont certains prestigieux tels que le Grand Palais, la tour Eiffel, le château de Versailles et bien sûr la Seine. Enfin, la sécurité a été efficacement assurée, ce qui, par les temps qui courent, était une condition incontournable.


Et la fête sportive n’est pas finie puisque dans quelques jours, dans les mêmes sites, se dérouleront les jeux paralympiques, lesquels seront, espérons-le, eux aussi de très bonne facture.

Pour terminer ce tableau d’honneur, citons à l’ordre du jour, le président du Comité d’organisation de ces jeux, Tony Estanguet, qui sut faire travailler ensemble des personnalités politiques aussi diverses et opposées qu’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo et Valérie Pécresse.


Aujourd’hui, Paris a passé le relais à Los Angeles pour l’organisation des prochains jeux de 2028 ; Si les festivités sportives ont été un grand succès à Paris, gageons que celles de la côte ouest des USA sauront, elles aussi, nous épater. Car, nous le savons, quand nos amis américains décident d’entreprendre sérieusement un projet d’importance, ils ne font jamais semblant.


Good luck LA !

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